Techno-fascisme à l'américaine : Quand la Silicon Valley arme la chasse aux migrants de Trump



Sous l'administration Trump, les quartiers latinos de Chicago sont devenus le théâtre d'opérations policières d'une violence extrême menées par l'ICE, la police de l'immigration. Dans le cadre de l'opération « Midway Blitz », qui a déjà conduit à environ 3 000 arrestations depuis la mi-septembre, des raids sont menés avec des moyens militaires, incluant hélicoptères de combat et véhicules blindés.
Ces descentes visent à terroriser les communautés pour inciter à l'« auto-expulsion », touchant sans distinction les sans-papiers comme les citoyens américains et provoquant la mobilisation d'habitants et d'activistes.
Cette intensification de la répression est rendue possible par une alliance entre le gouvernement et des entreprises de la Silicon Valley. Pour contourner les « villes sanctuaires » où la police locale ne coopère pas, l'ICE s'est dotée d'outils de surveillance de pointe.
Palantir, l'entreprise du milliardaire Peter Thiel, a développé pour 30 millions de dollars le logiciel « ImmigrationOS », une intelligence artificielle qui traque, identifie et localise les migrants. D'autres sociétés comme Zignal et Clearview fournissent des services de surveillance des réseaux sociaux et de reconnaissance faciale, en collectant illégalement des milliards de données personnelles pour ficher une grande partie de la population mondiale. Ce système de répression industrialisé opère au mépris du droit, avec des outils technologiques notoirement peu fiables.
Les IA utilisées sont sujettes à des « hallucinations » et à des biais, notamment racistes, entraînant des erreurs judiciaires.
Plus d'une centaine de citoyens américains auraient ainsi été arrêtés par erreur, et certains même expulsés, comme Kilmar Abrego Garcia.
Cette collaboration repose sur une convergence idéologique et financière.
Les figures libertariennes de la tech, comme Peter Thiel, partagent avec l'administration Trump une fascination pour l'autorité et un rejet de l'État, tout en bâtissant leur fortune sur des contrats publics massifs avec les branches les plus répressives de ce même État, telles que la police et l'armée.
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