Donald Trump défend sa politique économique et blâme Joe Biden et les immigrés face au mécontentement des Américains



Onze mois après son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a prononcé un discours à la nation le 17 décembre 2025 pour défendre sa politique économique face à l'inquiétude grandissante des Américains. Affirmant avoir « hérité d'un désastre », il a accusé son prédécesseur Joe Biden d'avoir laissé une économie « au bord de la ruine » et un « pays mort », une affirmation contredite par les indicateurs économiques de la fin du mandat démocrate. Le président a prédit un « boom économique comme le monde n'en a jamais connu », soutenu par des réductions d'impôts massives et 18 000 milliards de dollars de nouveaux investissements.
Il a également assuré que les prix, principale préoccupation des ménages, baissaient « rapidement », tout en admettant que la lutte contre l'inflation n'était « pas encore finie ».
Parmi ses promesses, parfois hyperboliques, figure une baisse du prix des médicaments pouvant atteindre « 600 % », ce qui est mathématiquement impossible.
La seule annonce concrète de son allocution a été l'envoi de chèques de 1 776 dollars, baptisés « dividendes du guerrier », à 1,45 million de militaires américains. Donald Trump a attribué une grande partie des difficultés du pays à une « invasion » d'immigrés sous le mandat de Joe Biden, les accusant de créer une crise du logement, de « voler » des emplois et de submerger les hôpitaux. Il s'est félicité de sa politique de « remigration », combinant expulsions massives et restrictions sévères à l'immigration. Le président a également réaffirmé son attachement au protectionnisme, qualifiant les droits de douane de « mot préféré », et sa volonté de démanteler le système d'assurance-santé Obamacare.
Cette vision optimiste contraste fortement avec la perception du public.
Un sondage récent indique que 61 % des Américains estiment que la conjoncture ne leur est pas favorable.
Cette déception inquiète les républicains à l'approche des élections de mi-mandat.
Des conseillers de la Maison Blanche, comme Kevin Hassett et le vice-président JD Vance, appellent à la patience, affirmant que les créations d'emplois suivront la croissance et que « Rome ne s'est pas faite en un jour ».














