L'ancien directeur de Red Bull Christian Horner est en pourparlers avec Alpine pour un retour en Formule 1

Licencié de Red Bull Racing durant l'été 2025, l'ancien directeur d'équipe Christian Horner pourrait effectuer un retour spectaculaire en Formule 1 en devenant actionnaire au sein de l'écurie Alpine.

Christian Horner, qui a dirigé Red Bull Racing pendant près de deux décennies avant son licenciement en juillet 2025 suite à une lutte de pouvoir interne, est actuellement en pourparlers pour rejoindre l'écurie Alpine. Contrairement à un simple poste de direction, le Britannique viserait un rôle plus stratégique avec un contrôle opérationnel, ce qui l'oriente vers une prise de participation au capital de l'équipe. Des discussions antérieures avec Aston Martin pour un poste de PDG n'avaient pas abouti.

Les négociations seraient menées avec Otro Capital, le fonds d'investissement américain qui détient 24 % des parts d'Alpine.

Ce consortium, qui compte parmi ses associés des personnalités comme Rory McIlroy, Patrick Mahomes et Ryan Reynolds, serait disposé à céder ses parts, la valeur de l'écurie ayant doublé depuis son investissement.

Les détails de l'opération restent flous : le journal « De Telegraaf » évoque un rachat visant une participation majoritaire avec d'autres investisseurs, tandis que « L'Équipe » mentionne une prise de participation qui resterait minoritaire.

Ce rapprochement intervient dans un contexte difficile pour Alpine, qui a terminé la saison à la dernière place du championnat des constructeurs.

De plus, l'équipe cessera d'utiliser des moteurs Renault à la fin de 2025 pour passer à des unités de puissance Mercedes en 2026, ravivant les rumeurs de vente. La présence de Flavio Briatore, conseiller exécutif chez Alpine et ami de longue date de Christian Horner, pourrait faciliter les discussions.

Bien qu'un représentant d'Alpine, Nielsen, ait minimisé ces rumeurs en octobre, il a reconnu les liens entre les deux hommes et a conclu que tout restait possible en Formule 1.

Si ces pourparlers aboutissaient, ils marqueraient le retour inattendu de l'une des figures les plus influentes du paddock, non plus comme directeur d'équipe mais comme stratège actionnaire.