Rumeurs sur l'arrivée de Christian Horner chez Ferrari

Une rumeur persistante suggérant l'arrivée de l'ancien patron de Red Bull, Christian Horner, à la tête de la Scuderia Ferrari agite le paddock, provoquant des réactions vives de la part des pilotes et soulevant des doutes quant à sa crédibilité.

La spéculation, relancée par un article du Daily Mail faisant état de discussions entre Christian Horner et le président de Ferrari, John Elkann, a été qualifiée de « distraction » par les pilotes de l'écurie. Interrogé en marge du Grand Prix des États-Unis, Lewis Hamilton a exprimé son agacement, soulignant que de telles rumeurs n'aidaient pas le personnel de l'usine, qui travaille d'arrache-pied pour préparer l'avenir. Il a rappelé que la position de l'équipe concernant l'avenir de son directeur actuel, Frédéric Vasseur, était claire et a refusé d'alimenter davantage les bruits de couloir.

Son coéquipier, Charles Leclerc, a également manifesté sa frustration face aux spéculations récurrentes qui entourent Ferrari, surtout lorsque les résultats ne sont pas au rendez-vous.

Il a réaffirmé sa loyauté et son objectif de ramener l'écurie au sommet.

Plusieurs analystes estiment que cette rumeur est peu plausible pour de multiples raisons.

D'abord, Ferrari a déjà un directeur en la personne de Fred Vasseur, dont le contrat a été prolongé pour plusieurs années en juillet.

Sous sa direction, l'équipe a gagné en stabilité, amélioré sa communication interne et réussi à recruter Lewis Hamilton.

Le remplacer serait un pari risqué.

De plus, la structure hiérarchique et politique de Ferrari, dirigée par John Elkann et le PDG Benedetto Vigna, offrirait à Horner un statut de cadre supérieur, loin de l'autonomie et du contrôle quasi total qu'il rechercherait, à l'image du rôle de Toto Wolff chez Mercedes.

Des obstacles culturels et logistiques s'ajoutent à ces considérations.

Christian Horner, qui ne parle pas italien, devrait quitter le Royaume-Uni pour s'installer à Maranello, une démarche que d'autres figures britanniques de la F1 ont toujours refusée.

Son intégration dans un environnement aussi spécifique semble complexe.

Enfin, bien que les accusations de comportement inapproprié à son encontre aient été classées, elles pourraient représenter un risque pour l'image d'une marque comme Ferrari. En conclusion, la rumeur est largement considérée comme un fantasme médiatique, une manière pour Horner de rester pertinent après son départ de Red Bull, plutôt qu'un projet concret.

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