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Paix Éphémère dans les Grands Lacs : L'accord RDC-Rwanda s'effondre face à la reprise des combats

Quelques jours à peine après la signature d'un accord de paix historique à Washington, les hostilités ont repris avec une intensité accrue dans l'est de la République démocratique du Congo, le président Félix Tshisekedi accusant publiquement le Rwanda de violer ses engagements.
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Un accord de paix visant à mettre fin au conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), ratifié le 4 décembre 2025 à Washington par les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame sous l'égide du président américain Donald Trump, a été immédiatement compromis par une reprise des combats. Qualifié de « miracle » par le président américain, cet accord prévoyait également un volet économique garantissant aux États-Unis un approvisionnement en minerais stratégiques congolais.

Cependant, sur le terrain, la situation sécuritaire n'a cessé de se dégrader. Dans un discours à la Nation prononcé le 8 décembre, soit quatre jours seulement après la cérémonie, le président Tshisekedi a formellement accusé le Rwanda de « violer ses engagements ».

Il a dénoncé des « attaques à l'arme lourde » menées par des unités des forces de défense rwandaises en soutien au groupe rebelle M23, et ce, « au lendemain même de la signature ». Cette accusation met en lumière l'échec des avancées diplomatiques, également confirmé par un rapport d'experts de l'ONU qui souligne l'aggravation de la crise malgré les accords signés. Les affrontements se sont intensifiés dans la province du Sud-Kivu, notamment aux abords de la ville stratégique d'Uvira, dernière grande agglomération de la province à ne pas être sous le contrôle du M23. Ce groupe, qualifié par l'ONU comme étant piloté par Kigali, contrôle déjà Goma et Bukavu, les capitales respectives du Nord et du Sud-Kivu.

L'armée congolaise (FARDC) et ses alliés, dont des milices pro-Kinshasa et plusieurs milliers de soldats burundais, font face à l'avancée des rebelles. L'armée burundaise a subi des pertes, avec au moins vingt soldats tués.

Cette nouvelle escalade de violence a de graves conséquences humanitaires. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a fait état de « nombreux blessés et des déplacements de populations massifs ». Des civils congolais ont été contraints de fuir les violences en cherchant refuge au Burundi et au Rwanda voisins.

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