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Démission sur fond de scandale : L'affaire René Martin secoue La Folle Journée de Nantes

René Martin, figure emblématique et directeur artistique du festival La Folle Journée de Nantes, a démissionné de ses fonctions suite à de graves accusations de harcèlement et de comportements inappropriés. Cette décision intervient après la publication d'un audit accablant et le lancement d'une enquête par le parquet de Nantes.
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René Martin, fondateur et directeur du festival de musique classique La Folle Journée, a démissionné lundi de la direction du Centre de réalisations et d'études artistiques (Créa), l'association qu'il a créée et qui organise l'événement. Le conseil d'administration du Créa a indiqué dans un communiqué avoir pris acte de sa lettre de démission. Cette démission fait suite à un audit commandé par le Créa après des révélations de presse sur des dérives managériales et financières. Selon la mairie de Nantes, les conclusions de cet audit sont sans appel, démontrant que « les principes d'exemplarité, de respect des droits des salariés et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, ont été bafoués ». La municipalité, qui finance le festival à hauteur de 1,1 million d'euros sur un budget de 4,7 millions, a évoqué notamment « l'exposition des salariés à des contenus à caractère pornographique » et a annoncé mettre fin à sa collaboration avec M. Martin. Les conclusions de l'audit ont été transmises au procureur de la République de Nantes. Le procureur, Antoine Leroy, a confirmé que le rapport faisait état de « dysfonctionnements manifestes » et de « comportements inappropriés » de la part de René Martin, âgé de 75 ans. Il a annoncé l'ouverture d'une enquête et la saisie de l'inspection du travail.

Selon lui, les faits décrits pourraient, après des investigations plus approfondies, « caractériser des infractions pénales de type harcèlement au travail ». De son côté, René Martin a contesté « les accusations de comportements inappropriés, de harcèlement ou d'hypersexualisation des relations de travail », affirmant que l'audit ne faisait état d'aucun fait répréhensible. Le conseil d'administration du Créa a exprimé ses regrets face à cette situation, a remercié M. Martin pour son travail artistique et a souligné qu'il appartiendrait désormais « aux autorités judiciaires de se prononcer sur la réalité et la qualification des accusations ».

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