Plus de 1,7 million d'élèves en France sont fortement exposés aux pesticides selon une enquête



Selon une enquête cartographiée publiée le 18 décembre par le journal Le Monde et une dizaine d'experts, plus de 1,76 million d'élèves en France sont soumis à une forte exposition aux pesticides.
Cela représente environ 15 % des écoliers du pays.
L'étude définit cette exposition par le fait que leur établissement scolaire (école, collège ou lycée) se situe à moins de 1 000 mètres d'un terrain ayant reçu « au moins un traitement de pesticides à pleine dose pendant un an ». Pour la première fois, un baromètre interactif permet de visualiser le degré d'exposition de chaque établissement, comblant ainsi un manque d'information sur ce sujet. Cette alerte sur l'exposition des plus jeunes s'inscrit dans un contexte plus large de contamination environnementale. Un article souligne notamment la dégradation de la qualité de l'eau potable en France en 2024, avec un taux de conformité en net recul. L'exemple de trois communes des Ardennes, Villy, Malandry et La Ferté-sur-Chiers, est cité, où l'eau a été déclarée impropre à la consommation en raison d'une pollution aux PFAS. Parallèlement à ces révélations, la Commission européenne opère une « volte-face » dans sa politique de régulation des pesticides. Alors qu'elle envisageait des contraintes plus strictes en 2022, elle a lancé une opération de simplification de la réglementation. L'objectif est de préserver la compétitivité du secteur agricole en lui offrant plus d'outils, comme des autorisations à durée illimitée pour certaines molécules, des périodes de grâce allongées et une accélération des autorisations pour les produits de biocontrôle.
Bruxelles entend également protéger les agriculteurs européens des importations ne respectant pas les mêmes normes.















