Lutte contre la fraude : l'Europe renforce ses défenses, des plateformes en ligne aux retraités à l'étranger



L'Union européenne a franchi une étape décisive dans la lutte contre la fraude en ligne avec la finalisation d'un accord sur la réforme des services de paiement, le « Payment Services Package » (PSR + PSD3). Cette nouvelle législation instaure, pour la première fois, un régime de responsabilité financière pour les grandes plateformes numériques.
Des acteurs comme Meta et TikTok seront désormais tenus pour responsables des fraudes qui transitent par leurs services publicitaires.
L'objectif est de renforcer la protection des consommateurs face aux escroqueries numériques et aux frais cachés.
Parallèlement, les banques devront également assumer une plus grande responsabilité pour leurs failles de sécurité, une avancée majeure pour les victimes de fraude bancaire. Sur le plan national, la lutte contre la fraude sociale s'organise également, notamment en ce qui concerne les pensions de retraite versées à l'étranger.
La Caisse nationale d'assurance-vieillesse (Cnav), dirigée par Renaud Villard, mène une véritable chasse aux « retraités fantômes ».
Il s'agit de personnes décédées dont la pension continue d'être versée indûment. L'organisme a recensé plus de 900 cas de ce type de fraude au cours de l'année précédente. Les services de l'Assurance retraite déploient des contrôles spécifiques pour vérifier l'existence des bénéficiaires, bien que les règles et les procédures de vérification varient considérablement d'un pays à l'autre.









