Le sort des ONG à Gaza en suspens face aux nouvelles règles israéliennes



Les organisations non gouvernementales (ONG) qui travaillent à Gaza sont confrontées à une grande incertitude.
Le gouvernement israélien a instauré un nouveau système d'enregistrement, plaçant la délivrance des autorisations sous la responsabilité du ministère de la Diaspora et de la lutte contre l’antisémitisme.
Les ONG attendent d'être fixées sur leur sort d'ici au 31 décembre, une situation particulièrement préoccupante dans une région qui, même avant la guerre, dépendait à 80 % de l'aide extérieure.
L'objectif affiché de cette révision est d'écarter les organisations soupçonnées de collusion avec le Hamas. Sont particulièrement visées les ONG qui ont qualifié la situation à Gaza de « génocide ».
Des organisations comme Médecins Sans Frontières (MSF) et Oxfam sont explicitement mentionnées comme étant dans le collimateur des autorités israéliennes.
Cette nouvelle politique envers les ONG s'inscrit dans un contexte international tendu.
Par ailleurs, la Cour pénale internationale (CPI) a rejeté un appel d'Israël qui contestait la compétence de la cour pour enquêter sur des crimes présumés commis dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.
Sur un autre front, les États-Unis exercent des pressions sur d'autres pays pour qu'ils déploient des troupes à Gaza, mais aucun n'a encore répondu favorablement.
Ces gouvernements craignent d'être entraînés dans des opérations de désarmement du Hamas dans des zones où le groupe reste actif.











