Tensions ravivées à Gaza : un échange de dépouilles raté fragilise le cessez-le-feu



Samedi 1er novembre, l'armée israélienne (Tsahal) a officiellement confirmé que les trois corps remis la veille par le Hamas, via le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), n'appartenaient à aucun des otages enlevés le 7 octobre 2023.
L'institut médico-légal israélien a corroboré cette information, précisant qu'il ne s'agissait d'aucun des 11 otages dont les dépouilles sont encore attendues.
Des sources militaires israéliennes avaient exprimé leurs doutes dès la réception des corps non identifiés le vendredi 31 octobre. De son côté, le Hamas a affirmé avoir proposé des « échantillons provenant d'un certain nombre de restes non identifiés », une offre qu'Israël aurait refusée. Cet événement constitue un nouveau déboire dans l'application de l'accord de trêve négocié par les États-Unis. Dans le cadre de cet accord, le Hamas s'était engagé à restituer les corps de 28 otages décédés en captivité.
À ce jour, 17 dépouilles ont été remises à Israël, dont celles de 15 Israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.
En contrepartie, pour chaque corps d'Israélien restitué, Israël a remis 15 corps de Palestiniens, soit 225 au total. Il resterait donc 11 corps d'otages à restituer, dont celui d'un soldat mort en 2014.
Cet incident a provoqué la colère du gouvernement israélien, qui accuse le Hamas de violer l'accord et de retarder volontairement le processus.
Les familles des otages ont également exigé des mesures plus fermes.
Cette énième péripétie fragilise un cessez-le-feu déjà précaire, en vigueur depuis le 10 octobre.
Parallèlement, la situation militaire reste tendue sur le terrain.
Des tirs de l'armée israélienne et des frappes aériennes ont été signalés samedi autour de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Ces événements s'inscrivent dans un contexte de violences récurrentes, Israël ayant mené des bombardements massifs à deux reprises depuis le 10 octobre en représailles à des tirs ayant tué trois de ses soldats, faisant de nombreuses victimes palestiniennes selon des sources locales.
La situation humanitaire dans l'enclave est décrite comme "critique" par des habitants.
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