La bande de Gaza est frappée par des inondations meurtrières qui aggravent la crise humanitaire



La bande de Gaza, déjà ravagée par la guerre, est confrontée à une nouvelle crise humanitaire majeure en raison de graves intempéries. Les pluies hivernales intenses apportées par la tempête Byron ont provoqué des inondations dévastatrices sur le territoire, entraînant la mort d'au moins 18 personnes, dont un enfant de deux semaines. Le territoire, rendu extrêmement vulnérable par deux ans de bombardements, subit de plein fouet ces conditions météorologiques extrêmes.
La situation pour la population civile est catastrophique.
Philippe Lazzarini, chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), a indiqué que des habitants meurent de froid.
Les témoignages décrivent des scènes dramatiques, comme l'effondrement d'un mur sur une tente abritant des déplacés. Les infrastructures restantes, notamment les systèmes de canalisation, sont bloquées par les déchets entraînés par la pluie, ce qui aggrave les inondations dans les quartiers les plus vulnérables. Les Palestiniens vivent dans une peur constante, craignant à la fois les opérations militaires israéliennes et la montée des eaux usées.
Cette catastrophe naturelle s'ajoute à un contexte d'aide humanitaire déjà très contraint.
L'acheminement de l'aide matérielle reste insuffisant.
De plus, l'armée israélienne a récemment modifié le système d'enregistrement des organisations non gouvernementales, excluant environ 10 % des associations présentes dans l'enclave.
Cette politique entrave davantage les efforts de secours alors que la population lutte pour survivre au froid, aux inondations et à la guerre.
















