Cessez-le-feu à Gaza mis à l'épreuve par des frappes israéliennes



Le cessez-le-feu à Gaza, en vigueur depuis le 10 octobre 2025, a été fragilisé par une journée de violences le dimanche 19 octobre.
Des frappes israéliennes sur la bande de Gaza ont causé la mort d'au moins 45 personnes, selon la Défense civile palestinienne, un bilan confirmé par quatre hôpitaux. Ces bombardements constituent les premières violences de cette ampleur depuis le début de la trêve.
Israël et le Hamas se sont mutuellement accusés d'avoir violé l'accord.
L'armée israélienne a justifié ses frappes comme une riposte à des attaques du Hamas contre ses troupes dans la région de Rafah et de Beit Lahia.
En conséquence, Israël a suspendu « jusqu'à nouvel ordre » l'entrée de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien. De son côté, le Hamas a nié toute implication dans les incidents rapportés, réaffirmant son « engagement total » envers le cessez-le-feu et accusant Israël d'inventer des prétextes pour reprendre les hostilités. Malgré cette escalade, le président américain Donald Trump, qui a contribué à la négociation de l'accord, a assuré lundi 20 octobre que le cessez-le-feu était toujours « en vigueur ».
Interrogé par des journalistes, il a répondu par l'affirmative (« Oui, il l’est ») et a suggéré que les dirigeants du Hamas n'étaient peut-être pas impliqués dans ces violations, blâmant plutôt « certains rebelles au sein du mouvement ».
Le vice-président américain, JD Vance, a minimisé la reprise des violences, évoquant des « hauts et des bas » inévitables et annonçant la visite prochaine d'un membre de l'administration en Israël pour évaluer la situation. Dans la soirée de dimanche, l'armée israélienne a annoncé la fin de ses frappes et la reprise de l'application du cessez-le-feu. Cette trêve avait permis, dans sa première phase, la libération de 20 otages vivants détenus par le Hamas en échange de près de 2 000 prisonniers palestiniens. La restitution des dépouilles d'otages reste un point de tension, Israël conditionnant la réouverture du poste-frontière de Rafah à leur retour.
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