Agressions russes et tensions croissantes en Europe



Dans la nuit du 13 au 14 octobre 2025, la Russie a mené une vaste campagne de frappes avec une centaine de drones contre les infrastructures énergétiques de l'Ukraine. Parallèlement, Moscou a utilisé des bombes aériennes contre un hôpital à Kharkiv et une attaque a visé un quartier résidentiel de Kostyantynivka, dans l'oblast de Donetsk. Les autorités de la région de Kherson ont également dénoncé une attaque contre un convoi humanitaire de l'ONU, qualifiée d'« inacceptable » par l'organisation.
Ces agressions s'accompagnent d'une multiplication des incidents en Europe, suscitant une vive inquiétude.
Les services secrets allemands ont alerté sur le risque d'un conflit militaire direct entre la Russie et l'Otan, suite à des événements récents tels que l'incursion de drones russes en Pologne et la violation de l'espace aérien estonien par trois chasseurs russes. Face à cette menace croissante et à la « dronisation » des conflits, l'Union européenne réfléchit à renforcer sa défense.
Un projet de « mur anti-drones » destiné à prévenir les incursions russes dans le ciel européen a été discuté lors d'un sommet des dirigeants de l'UE à Copenhague les 1er et 2 octobre. Cette initiative, encore au stade de proposition, témoigne de l'implication grandissante de l'Union dans sa propre sécurité.
Une enquête du Financial Times a par ailleurs révélé que les États-Unis joueraient un rôle déterminant dans la planification des frappes ukrainiennes contre la Russie, leur fournissant une aide stratégique.
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