Guerre en Ukraine : L'UE renforce ses sanctions et débat de l'utilisation des avoirs russes



L'Union européenne a formellement adopté, le 23 octobre, son 19ème paquet de sanctions visant à « assécher les ressources du Kremlin ». Menées par la présidence danoise du Conseil de l'UE, ces mesures ciblent les revenus énergétiques de Moscou avec une interdiction progressive des importations de gaz naturel liquéfié (GNL), s'attaquent à la « flotte fantôme » de pétroliers russes et aux transactions en cryptomonnaies. Au total, 558 navires ont été ajoutés à la liste noire de l'UE, se voyant refuser l'accès aux ports et services européens.
Selon Emmanuel Macron, le commerce de cette flotte représente plus de 30 milliards d'euros pour le budget russe. De leur côté, les États-Unis ont également annoncé des sanctions contre les groupes pétroliers Rosneft et Lukoil, une première depuis le retour de Donald Trump au pouvoir.
Parallèlement, les dirigeants européens, réunis en Conseil européen en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky, ont débattu d'un soutien financier pérenne à l'Ukraine.
La discussion s'est concentrée sur une proposition de la Commission européenne visant à utiliser les quelque 185 milliards d'euros de liquidités issues des actifs russes immobilisés au sein de la société belge Euroclear. L'idée serait de transférer une grande partie de cette somme à l'UE, qui accorderait un « prêt de réparation » équivalent à l'Ukraine. Kiev ne rembourserait ce prêt que si Moscou lui versait des réparations de guerre.
Cependant, ce projet suscite de vives tensions entre les États membres.
La France, l'Allemagne et l'Italie souhaitent que ce prêt soit assorti d'une clause de préférence européenne, obligeant Kiev à acheter des armes fabriquées dans l'UE.
Cette condition est refusée par d'autres pays, comme les Pays-Bas et les pays nordiques, qui estiment qu'elle pourrait priver l'Ukraine d'armements essentiels produits uniquement aux États-Unis, tel que le système de défense antimissile Patriot. Ces divisions illustrent les difficultés de l'UE à maintenir un front uni sur les mesures de soutien les plus ambitieuses. Dans ce contexte, le Conseil européen a également refusé de valider une initiative de la Première ministre estonienne Kaja Kallas sur le soutien militaire, une première depuis le début de la guerre en février 2022.
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