Halloween en France : Entre Ferveur Populaire, Succès Commercial et Traditions Réinventées

Devenue un rendez-vous incontournable, la fête d'Halloween a été célébrée à travers la France avec ferveur le 31 octobre, mêlant traditions populaires, événements grandioses et moments de convivialité.

La fête d'Halloween, célébrée le vendredi 31 octobre, a confirmé son statut d'événement populaire et commercial majeur en France, mobilisant enfants et adultes autour de festivités variées.

D'origine celtique (la fête de Samhain), cette tradition importée des États-Unis via l'Irlande dans les années 1990 est désormais adoptée par six Français sur dix.

Elle génère un « business monstrueux » et suscite un engouement croissant qui, selon un article, inquiète l'Église catholique par sa concurrence avec la Toussaint.

Les célébrations ont pris de multiples formes à travers le pays. De nombreuses villes comme Angoulême, Bourges, Péronne ou Gérardmer ont organisé des animations publiques incluant ateliers de maquillage, jeux de piste, défilés et distributions de friandises. Des événements d'envergure ont eu lieu, tel que le Walking Bass Festival à Marseille, présenté comme « le plus grand Halloween de France » avec 20 000 spectateurs.

L'originalité était également au rendez-vous, avec une soirée « Halloween sous les cocotiers » dans un jardin botanique près de Nancy ou une projection de film d'horreur à Istres. À Coucy-le-Château-Auffrique, la fête a favorisé les liens intergénérationnels grâce à un « Cluedo géant » réunissant les résidents d'un EHPAD et les enfants de la commune.

Au-delà des événements publics, la créativité des particuliers s'est exprimée à travers des costumes et maquillages de plus en plus sophistiqués, ainsi que des décorations de maisons parfois spectaculaires.

Cet attrait pour l'horrifique interroge, plusieurs articles soulignant que le fait d'avoir peur peut être bénéfique pour la santé en luttant contre le stress et en améliorant l'humeur. Face à l'ampleur des festivités, le ministre de l'Intérieur a appelé les préfets à la vigilance pour prévenir les incidents survenus les années précédentes, bien que la nuit ait été jugée « presque calme » dans l'agglomération belfortaine, malgré deux voitures incendiées à Offemont.

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