Tradition d'Halloween contre tranquillité publique : une famille de Courcelles-lès-Lens menacée d'expulsion



Depuis une trentaine d'années, une famille de Courcelles-lès-Lens (Pas-de-Calais) transforme sa maison en une attraction pour Halloween, connue localement comme la « maison de l'horreur ». Reprise par le fils des locataires, Nicolas Lœuil, âgé de 23 ans, cette tradition a vu sa popularité croître de manière exponentielle, notamment grâce aux réseaux sociaux.
L'édition 2025 a cependant tourné au cauchemar pour la famille.
Le dimanche 19 octobre 2025, l'inauguration de l'installation, qui comprenait des décorations extérieures et des acteurs déguisés, a attiré entre 300 et 400 personnes. Cet afflux massif a engendré des plaintes de plusieurs riverains auprès de la mairie et du bailleur social, SIA Habitat. Les griefs rapportés incluent des nuisances sonores, des troubles à la circulation et des problèmes de stationnement anarchique, un adjoint au maire évoquant même une altercation évitée de justesse entre des automobilistes.
En conséquence, dès le lendemain, le lundi 20 octobre, la famille a reçu la visite d'un commissaire de justice lui remettant une mise en demeure. Le document, mandaté par SIA Habitat à la demande des autorités, ordonne de « cesser le trouble du voisinage ». Le bailleur justifie sa démarche en expliquant que l'événement a dépassé le cadre privé et enfreint les clauses du bail stipulant un « usage paisible des lieux » à des fins exclusives d'habitation, faisant peser sur la famille une menace d'expulsion.
Face à cette situation, les réactions divergent.
Nicolas Lœuil déplore une méthode « abrupte » et un manque de dialogue, affirmant que son unique but est de partager sa passion et de voir « les étoiles dans les yeux des enfants ». De son côté, la municipalité regrette de ne pas avoir été sollicitée en amont pour encadrer l'événement et garantir la sécurité. Nicolas Lœuil assure pourtant avoir contacté la mairie l'année précédente sans qu'on lui signale de problème.
Pour apaiser la situation, il a décidé d'annuler les animations prévues mais de conserver les décorations.
Une pétition en ligne lancée pour le soutenir a recueilli plus de 700 signatures.
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