Sahara Occidental : 50 ans après la Marche Verte, l'ONU ouvre la voie au plan d'autonomie marocain



Il y a cinquante ans, le 6 novembre 1975, 350 000 civils marocains non armés ont entrepris la « Marche verte » vers le Sahara occidental, alors sous administration espagnole, à l'appel du roi Hassan II.
Cet événement spectaculaire, où les marcheurs étaient munis de Corans et de drapeaux nationaux, visait à revendiquer la souveraineté du royaume sur ce territoire. La marche fut un succès politique pour le monarque, lui permettant de consolider son pouvoir après avoir survécu à deux tentatives de coup d'État en 1971 et 1972. Face à cette mobilisation et dans un contexte de transition politique interne, l'Espagne, alors que le dictateur Franco se mourait, a cédé le territoire sans intervention militaire. Un accord a ensuite partagé le Sahara occidental entre le Maroc et la Mauritanie. Cette prise de contrôle a marqué le début d'un long conflit.
Dès 1976, le Front Polisario, soutenu par l'Algérie et la Libye, a proclamé la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et a lutté pour l'indépendance. Après le retrait de la Mauritanie en 1979, le Maroc a étendu son contrôle à la quasi-totalité de la région. Un cessez-le-feu est entré en vigueur en 1991 sous l'égide de l'ONU et de sa mission, la Minurso, qui devait organiser un référendum d'autodétermination. Ce référendum n'a jamais eu lieu, bloqué par des désaccords sur la composition du corps électoral, et le cessez-le-feu a été rompu en novembre 2020.
Un demi-siècle après la Marche verte, la situation diplomatique connaît un tournant.
Le 31 octobre 2025, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté une résolution, à l'initiative des États-Unis, qui modifie l'approche du conflit.
Qualifiée d'« historique » par le roi du Maroc, cette résolution invite les parties à orienter les discussions autour du plan d'autonomie sous souveraineté marocaine, une proposition défendue par Rabat depuis 2007 et désormais considérée comme la solution « la plus réalisable ».
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