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Pollution en Île-de-France : une baisse significative portée par les politiques publiques

Selon un rapport d'Airparif, la région Île-de-France a enregistré une réduction notable de ses émissions de gaz à effet de serre et de particules fines entre 2010 et 2022, fruit des politiques publiques engagées à plusieurs échelles.
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L'association de surveillance de la qualité de l'air, Airparif, a annoncé une baisse marquée de la pollution en région parisienne sur une période de douze ans. Entre 2010 et 2022, les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont diminué de 35 % et celles de particules fines PM2.5, nocives pour la santé, ont chuté de 43 %.

Ces résultats sont attribués par l'organisme à l'efficacité des politiques publiques mises en œuvre aux niveaux local, national et européen.

Dans le même temps, la consommation d'énergies fossiles, bien que toujours majoritaire, a reculé de 32 %. L'analyse détaillée par secteur révèle des baisses particulièrement fortes des émissions de GES dans le résidentiel (-44 %), le tertiaire (-38 %) et le transport routier (-22 %). La diminution des particules fines PM2.5 est encore plus prononcée dans le transport routier (-64 %) et le secteur résidentiel (-45 %). Airparif explique ces progrès par les avancées technologiques, la réduction du trafic, la rénovation énergétique des bâtiments et l'amélioration des équipements de chauffage.

Malgré ces améliorations, le transport routier et le secteur résidentiel restaient en 2022 les principaux émetteurs.

Le premier était responsable de 33 % des émissions de GES, tandis que le second contribuait à 67 % des émissions de PM2.5. Les plateformes aéroportuaires représentaient quant à elles 3 % des émissions de GES. D'autres polluants ont également connu une forte baisse, notamment le dioxyde de soufre (-84 %), les oxydes d'azote (-48 %) et les composés organiques volatils non méthaniques (-36 %).

Dix ans après la signature de l'Accord de Paris sur le climat, Airparif souligne la nécessité d'amplifier ces efforts. L'objectif est de consolider durablement les bénéfices pour la santé des Franciliens, menacée par l'inhalation de particules fines qui augmente les risques de maladies cardiovasculaires et respiratoires, et pour l'atténuation du changement climatique.

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