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Durcissement migratoire en Europe : entre nouvelles règles d'expulsion et remise en cause des droits fondamentaux

L'Union européenne et plusieurs de ses États membres durcissent leur politique migratoire, avec des mesures visant à faciliter les expulsions et une remise en question de la Convention européenne des droits de l'homme.
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L'Union européenne a pris des mesures significatives pour renforcer sa politique d'éloignement des migrants.

Le 8 décembre, le Conseil a durci le règlement « retour », introduisant des dispositions telles que la possibilité d'une rétention illimitée et l'emprisonnement en cas de refus de coopération. Une autre mesure clé permet désormais l'expulsion de migrants déboutés du droit d'asile vers des centres établis hors du territoire de l'UE, une politique dont les enjeux et implications pour les Vingt-Sept sont en cours d'analyse. Parallèlement à ce tour de vis réglementaire, la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH) fait l'objet de tensions. Le 10 décembre, les ministres des pays membres du Conseil de l'Europe se sont réunis à Strasbourg pour une conférence informelle sur l'articulation entre la CEDH et l'immigration. Certains gouvernements conservateurs, notamment ceux du Royaume-Uni et du Danemark, s'élèvent contre les droits fondamentaux des exilés et souhaitent adapter la Convention.

En France, la question migratoire se traduit également par un coût financier notable pour l'hébergement d'urgence.

Selon la Cour des comptes, l'État consacre plus de 1,2 milliard d'euros par an à cette fin, réquisitionnant 67 000 lits d'hôtels pour l'accueil des migrants. Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l'Observatoire de l'immigration et de la démographie, analyse ce phénomène, le qualifiant d'absorption « sans fin des flux de clandestins » par le système d'hébergement.

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