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Liquidation de Brandt : Un coup dur pour l'industrie française malgré une mobilisation inédite

Le tribunal des affaires économiques de Nanterre a prononcé la liquidation judiciaire du groupe d'électroménager Brandt, entraînant la suppression de près de 700 emplois et scellant le sort d'un fleuron industriel malgré une tentative de sauvetage massivement soutenue.
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Le jeudi 11 décembre 2025, le tribunal des affaires économiques de Nanterre a ordonné la liquidation judiciaire du groupe centenaire d'électroménager Brandt, une décision qualifiée de « terrible nouvelle » et de « coup très dur porté à l’industrie française ». Cette décision met fin à l'activité de l'entreprise et entraîne la suppression de la totalité des quelque 700 emplois. Le groupe, qui commercialise les marques Brandt, De Dietrich, Sauter et Vedette, avait été placé en redressement judiciaire début octobre en raison de graves difficultés financières. Cette issue fatale survient malgré la présentation d'un projet de reprise en Société coopérative et participative (Scop), soutenu par le groupe Revive. Cette offre, considérée comme celle de la dernière chance, visait à préserver au moins 370 emplois ainsi que les deux principaux sites de production du groupe, situés près d'Orléans (Loiret) et à Vendôme (Loir-et-Cher). La majorité des salariés soutenait ce projet pour tenter de sauver une partie de l'activité. Le plan de reprise avait bénéficié d'une mobilisation politique et financière qualifiée de « rarement vue ». L'État avait promis un soutien de 5 millions d'euros, la région Centre-Val de Loire environ 7 millions, et la métropole d'Orléans un montant similaire, portant les engagements publics à près de 20 millions d'euros. La région Île-de-France avait également manifesté son intention d'apporter un million d'euros.

Cependant, ces soutiens, ainsi que l'appel aux banques pour qu'elles « jouent le jeu », n'ont pas suffi à convaincre le tribunal de la viabilité du projet.

Propriété du groupe algérien Cevital depuis 2014, Brandt faisait face à une conjoncture difficile, marquée par une contraction du marché du gros électroménager liée à la crise de l'immobilier, un endettement bancaire structurel et des difficultés d'approvisionnement. L'entreprise, qui réalisait un chiffre d'affaires de 260 millions d'euros, possédait des usines dans le Centre-Val de Loire, un centre de recherche et développement, un service après-vente en région parisienne et son siège social à Rueil-Malmaison.

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