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Cyberharcèlement de Brigitte Macron : La justice face à la haine et aux infox en ligne

Dix personnes ont comparu devant le tribunal correctionnel de Paris pour le cyberharcèlement de Brigitte Macron, accusées d'avoir relayé une rumeur transphobe à son encontre. Ce procès met en lumière les conséquences d'une campagne de haine en ligne et la réponse judiciaire face à la désinformation.
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Huit hommes et deux femmes ont comparu les 27 et 28 octobre 2025 devant le tribunal correctionnel de Paris pour des faits de cyberharcèlement à caractère sexiste et transphobe visant la Première dame, Brigitte Macron. Il leur était reproché d'avoir publié ou relayé une infox mondiale la présentant comme une femme transgenre, à travers des photomontages, des insultes et des caricatures sur les réseaux sociaux.

La plainte avait été déposée par Mme Macron en août 2024.

Le parquet a distingué parmi les prévenus trois « instigateurs » et sept « suiveurs ». Les figures principales de l'accusation sont Aurélien Poirson-Atlan, un publicitaire connu sous le pseudonyme de « Zoé Sagan », la médium Delphine Jégousse, dite « Amandine Roy », et le galeriste Bertrand Scholler. Face aux juges, la plupart des prévenus ont invoqué la « liberté d'expression » et le droit à la « satire », se disant surpris d'être poursuivis. La défense de M. Poirson-Atlan a présenté l'audience comme « le procès de la liberté d'expression ». À l'issue des débats, le procureur a requis des peines allant de 3 à 12 mois de prison avec sursis, assorties d'amendes pouvant atteindre 8 000 euros.

La peine la plus lourde a été demandée à l'encontre d'Aurélien Poirson-Atlan, considéré comme un instigateur majeur en raison de son influence sur les réseaux sociaux.

Le parquet a également requis une suspension de ses comptes pour une durée de six mois.

Brigitte Macron n'était pas présente, mais sa fille, Tiphaine Auzière, a témoigné à la barre.

Elle a évoqué la « dégradation » de l'état de santé et des conditions de vie de sa mère, la décrivant comme étant constamment sur le « qui-vive » face à ce « tourbillon qui ne s'arrête jamais ». Les avocats de la Première dame ont dénoncé un « cyberharcèlement en masse » et une « entreprise de dénigrement systématique ».

L'affaire a également une portée internationale, une plainte ayant été déposée aux États-Unis contre des personnalités ayant relayé la rumeur.

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