Démission sous pression : le lourd héritage politique des inondations de Valence



Carlos Mazón, président de la région de Valence et membre du Parti Populaire (droite), a annoncé sa démission le lundi 3 novembre 2025, un an après les inondations meurtrières d'octobre 2024 qui ont fait 237 victimes. Cette décision intervient après des mois de pression populaire, marquée par des manifestations mensuelles réclamant son départ, et culmine après qu'il a été la cible d'insultes de la part de proches des victimes lors de l'hommage rendu le 29 octobre. La principale critique à l'encontre de M. Mazón concerne la gestion désastreuse de la crise, notamment l'envoi jugé bien trop tardif d'une alerte à la population. Le message prévenant du danger n'a été diffusé qu'à 20h11, alors que de nombreuses personnes avaient déjà perdu la vie. La controverse s'est amplifiée autour de l'emploi du temps du président le jour du drame.
Il a été révélé qu'il avait passé quatre heures, de 14h45 à 18h45, à déjeuner dans un restaurant avec une journaliste, Maribel Vilaplana.
Durant cette période, et notamment pendant une heure critique où la décision d'envoyer l'alerte était attendue, il aurait rejeté plusieurs appels.
Lors de sa conférence de presse, M. Mazón a exprimé son épuisement, déclarant "Je n'en peux plus". Tout en reconnaissant des "erreurs" et admettant qu'il aurait dû annuler son agenda, il a également accusé le gouvernement central de gauche de Pedro Sánchez d'avoir une part de responsabilité, lui reprochant d'avoir transmis des "informations erronées" et retardé l'acheminement de l'aide. Jusqu'à sa démission, Carlos Mazón bénéficiait d'une immunité parlementaire qui le protégeait de l'enquête judiciaire en cours, dans laquelle son ancienne conseillère pour les situations d'urgence a été mise en examen.
La journaliste qui a déjeuné avec lui est, quant à elle, entendue par la juge chargée de l'affaire.
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