Trêve fragilisée : Israël menace d'intensifier ses frappes contre le Hezbollah au Liban



Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a menacé d'intensifier les attaques contre le Hezbollah au sud du Liban, après qu'une frappe israélienne a tué quatre personnes. M. Katz accuse le gouvernement libanais de « traîner des pieds » concernant son engagement à désarmer le groupe chiite et à l'expulser du sud du pays, affirmant qu'Israël ne tolérerait aucune menace contre les habitants du nord de son territoire.
Ces tensions surviennent malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024.
Cependant, Israël continue de mener des frappes régulières et d'occuper cinq points frontaliers au sud du Liban.
Le conflit s'était envenimé après le début de la guerre à Gaza en octobre 2023, lorsque le Hezbollah avait ouvert un front contre Israël, provoquant l'évacuation de milliers de civils israéliens et menant à plus d'un an d'affrontements, dont deux mois de guerre ouverte avant la trêve. Le mouvement pro-iranien, bien qu'affaibli notamment par l'assassinat de son chef Hassan Nasrallah en septembre 2024, resterait financièrement résilient et armé.
Les États-Unis font pression sur le Liban pour désarmer le groupe, une mesure à laquelle le Hezbollah et ses alliés s'opposent.
L'émissaire américain, Tom Barrack, a encouragé Beyrouth à engager des pourparlers directs avec Israël, suggérant que Washington pourrait alors inciter l'État hébreu à « se montrer raisonnable ».
Face à une recrudescence récente des attaques israéliennes, le président libanais Joseph Aoun a ordonné à son armée de faire face à ces incursions. M. Aoun, qui avait appelé à des négociations mi-octobre, accuse Israël de répondre à son offre par une escalade.
La dernière frappe confirmée par l'armée israélienne visait un membre de la Force Radwan, l'unité d'élite du Hezbollah, et trois autres membres, tués alors qu'ils étaient impliqués, selon Israël, dans le transfert d'armes. En réponse aux « violations » israéliennes, le Liban a accepté de nommer des représentants « civils » au comité international de surveillance du cessez-le-feu, dirigé par les États-Unis avec la participation de la France.
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