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Fragile Trêve à Gaza : Une spirale de violence met en péril le cessez-le-feu

Moins de trois semaines après son instauration, le cessez-le-feu à Gaza est mis à rude épreuve par une nouvelle vague de violence. Des frappes israéliennes meurtrières, menées en représailles à la mort d'un soldat, ont fait plus de cent morts et ravivé la crainte d'une reprise généralisée du conflit.
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L'escalade a débuté mardi avec la mort d'un soldat israélien dans le sud de la bande de Gaza. Israël a immédiatement imputé la responsabilité de l'attaque au Hamas et a lancé en représailles une série de bombardements intensifs dans la nuit de mardi à mercredi. L'armée israélienne a déclaré avoir visé des "dizaines de cibles", y compris des dépôts d'armes, et avoir éliminé une trentaine de chefs de mouvements armés palestiniens. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a justifié cette riposte par la "violation flagrante" de l'accord, citant également le retard dans la restitution des dépouilles d'otages.

Les conséquences de ces raids ont été dévastatrices. Selon la Défense civile de Gaza et plusieurs sources hospitalières, les frappes ont causé la mort de plus de 100 Palestiniens, dont des dizaines d'enfants (les bilans varient de 35 à 46 enfants tués), et fait plus de 200 blessés. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a "fermement" condamné ces attaques et qualifié le bilan d'"épouvantable", ravivant la peur et la détresse parmi les habitants de Gaza qui commençaient à peine à reconstruire leurs vies. Les deux camps se rejettent la responsabilité de cette flambée de violence.

Tandis qu'Israël accuse le Hamas d'avoir rompu la trêve, le mouvement islamiste a démenti toute implication dans la mort du soldat et a réaffirmé son engagement envers le cessez-le-feu, accusant à son tour Israël d'agression. Malgré l'intensité des combats, Israël a annoncé mercredi son intention de reprendre le respect du cessez-le-feu.

Les médiateurs internationaux, notamment les États-Unis et le Qatar, ont également affirmé que la trêve restait en vigueur. Le président américain Donald Trump a soutenu la riposte israélienne tout en assurant que "rien" ne compromettrait l'accord qu'il a parrainé.

Cette situation paradoxale souligne l'extrême fragilité de la trêve, menacée par chaque nouvel incident.

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