Affaire libyenne : la justice maintient Alexandre Djouhri en détention



La cour d'appel de Paris a rejeté, ce mardi 4 novembre 2025, la demande de mise en liberté de l'intermédiaire Alexandre Djouhri. Il reste donc en détention dans le cadre de l'affaire du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy, un dossier dans lequel l'ex-président est également incarcéré.
Cette décision fait suite à une audience tenue la veille, le lundi 3 novembre, durant laquelle le parquet général s'était opposé à sa libération. Le parquet a estimé que son maintien en détention était "l'unique moyen" de préserver le "déroulement serein des débats" et de "prévenir une concertation des prévenus". Alexandre Djouhri, un homme d'affaires franco-algérien de 66 ans, avait été condamné en première instance le 25 septembre à six ans d'emprisonnement ferme et trois millions d'euros d'amende, avec incarcération immédiate, pour son rôle dans des schémas financiers complexes. Lors de l'audience, la défense de M. Djouhri a plaidé pour sa libération en invoquant sa "parfaite coopération" avec la justice depuis son arrestation à Londres, ainsi que des problèmes cardiaques.
Son avocat, Me Charles Consigny, a également fait valoir la récente remise en liberté d'un autre prévenu dans ce dossier, l'ex-banquier Wahib Nacer, pour réclamer un traitement équivalent.
M. Djouhri, comparaissant en visioconférence, a lui-même affirmé qu'il ne prendrait pas la fuite.
Un incident a marqué les débats lorsque le tribunal s'est étonné de l'adresse proposée pour une éventuelle assignation à résidence, voisine des bureaux de Nicolas Sarkozy, ce qui a contraint la défense à suggérer une autre option. L'intermédiaire a été reconnu coupable d'avoir organisé la vente fictive de deux tableaux pour permettre à Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Élysée, de percevoir un demi-million d'euros.
Ayant fait appel du jugement, son incarcération est désormais considérée comme une détention provisoire, dont le maintien est régi par l'article 144 du Code de procédure pénale.
Articles
20Politique
Voir plus
Emmanuel Macron a rencontré le président syrien Ahmed al-Chareh, qu’il a appelé à rejoindre la coalition internationale contre l’État Islamique. À quelques jours des commémorations du 13-Novembre, le chef de l’État a souligné que cette coopération serait « aussi une question de sécurité pour les Français », saluant la levée des sanctions de l’Onu contre le dirigeant syrien.

Au Brésil, Macron a appelé à l’unité mondiale face à l’urgence climatique. En ouverture du sommet préparatoire à la COP30, il a dénoncé les « prophètes de désordre » et appelé à défendre la science

Chaque jour, LCI répond à vos questions. Nos experts livrent leurs analyses en plateau. Jeudi 6 novembre, ils se penchent sur la générosité de l'État.

Un vote sur un amendement visant à augmenter la CSG sur les revenus du capital, mercredi soir, a révélé les tensions à gauche entre socialistes et insoumis.






