Andrew, le prince déchu : comment la Couronne gère une crise sans précédent



Le roi Charles III a pris des mesures drastiques à l'encontre de son frère, Andrew Mountbatten-Windsor, en le destituant de ses titres de prince et de duc d'York. Cette décision radicale vise à distancier la famille royale des scandales persistants qui entourent l'homme de 65 ans, principalement ses liens avec le financier pédocriminel Jeffrey Epstein et les accusations d'agression sexuelle portées par Virginia Giuffre. De nouvelles révélations, notamment sur sa participation présumée à des orgies, ont renforcé la nécessité pour la Couronne d'agir fermement, marquant une rupture avec l'approche plus protectrice de la reine Elizabeth II, qui aurait dit en privé : « c'est mon fils ».
Les conséquences de cette disgrâce sont immédiates et concrètes.
Andrew doit quitter le Royal Lodge, sa vaste résidence de trente pièces sur le domaine de Windsor qu'il occupait depuis 2003, pour une habitation bien plus modeste à Sandringham, décrite comme « l’équivalent royal de la Sibérie ».
Bien qu'il ne se retrouve pas sans ressources, devant vivre « aux frais du roi » et pouvant percevoir une compensation financière « à six chiffres », cette relégation symbolise sa chute spectaculaire.
Il a également hérité des corgis de sa mère, avec des instructions alimentaires très strictes laissées par la défunte monarque.
Au-delà de l'affaire Epstein, d'autres aspects de son comportement ont refait surface, illustrant son caractère difficile.
Des experts royaux rapportent sa jalousie et son attitude « grossière » envers Kate Middleton, qu'il ne jugeait pas « assez aristocrate » pour épouser le prince William.
Cette hostilité, qui aurait provoqué la fureur de William, très protecteur envers son épouse, serait née de l'impopularité croissante d'Andrew face à la popularité grandissante de la princesse de Galles.
Désormais connu sous le nom d'Andrew Mountbatten-Windsor, il est décrit comme plus isolé que jamais, n'ayant « plus personne vers qui se tourner ».
Ses relations avec ses filles, les princesses Beatrice et Eugenie, seraient également tendues.
Celles-ci subiraient des pressions, notamment de la part du prince William, pour prendre leurs distances avec leur père afin de préserver leur propre statut au sein de la famille royale, les plaçant dans une situation personnelle délicate.
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