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Résultats d'entreprises : des performances contrastées pèsent sur les marchés boursiers

Les marchés boursiers européens ont clôturé en ordre dispersé jeudi, la Bourse de Paris accusant une baisse notable dans un contexte de publication massive de résultats d'entreprises pour le troisième trimestre, qui ont révélé des fortunes diverses.
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La Bourse de Paris a terminé la séance de jeudi en baisse de 0,53 %, l'indice CAC 40 cédant 43,59 points pour s'établir à 8 157,29 points. Cette tendance contrastait avec les places de Londres (+0,04 %) et de Francfort (-0,02 %), qui sont restées quasiment stables.

La journée a été principalement rythmée par la publication des résultats financiers du troisième trimestre, un facteur déterminant pour les variations des indices en Europe comme à Wall Street, selon l'analyste David Kruk de La Financière de l'Échiquier. Sur la place parisienne, plusieurs grandes entreprises ont vu leur titre chuter malgré des bénéfices en hausse.

Dans le secteur bancaire, qualifié de performant avec des résultats « volant de record en record », Crédit Agricole a reculé de 4,80 % et Société Générale de 3,57 %. Ces baisses s'expliquent par des prises de bénéfices jugées « naturelles » en cette période. Le constructeur automobile Stellantis a été la lanterne rouge du CAC 40, avec une chute de 8,75 % après l'annonce de « charges supplémentaires » à venir, et ce, malgré un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 13 %. Le groupe de luxe Kering a également cédé 3,94 % suite à la révision à la baisse d'une recommandation sur son titre.

À l'inverse, l'avionneur Airbus a enregistré la plus forte progression de l'indice parisien, avec un gain de 2,06 %, porté par un bénéfice net trimestriel en hausse de 14 % à 1,1 milliard d'euros, tiré par ses branches défense et hélicoptères.

Outre-Atlantique, le secteur technologique était sous les feux des projecteurs.

L'action de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) a plongé de plus de 11 % à l'ouverture de Wall Street, effaçant plus de 200 milliards de dollars de capitalisation boursière.

Cette chute spectaculaire faisait suite à la publication d'un bénéfice net en forte baisse, affecté par une charge fiscale exceptionnelle.

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