Entre prudence et anticipation : la Bourse de Paris suspendue aux futurs indicateurs économiques



Les marchés boursiers européens, et en particulier la place parisienne, ont débuté la semaine sur une note d'attentisme.
Après avoir clôturé en baisse de 0,32 % lundi, l'indice CAC 40 a connu une légère hausse de 0,23 % mardi matin, s'établissant à 8 116,02 points. Cette faible volatilité illustre la prudence des investisseurs avant la publication d'une série de données économiques jugées cruciales des deux côtés de l'Atlantique. En Europe, les acteurs du marché attendent avec intérêt les chiffres du taux de chômage d'octobre et les indices d'inflation pour le mois de novembre dans la zone euro. Ces indicateurs seront scrutés de près en amont de la prochaine réunion de la Banque centrale européenne (BCE), prévue pour le 18 décembre. Aux États-Unis, le calendrier est également chargé avec le rapport sur les créations d'emplois dans le secteur privé et, surtout, les chiffres très attendus de l'inflation pour le mois de septembre, qui seront publiés vendredi.
Ces données sont considérées comme déterminantes pour la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed). Les investisseurs anticipent majoritairement une baisse des taux de 0,25 point de pourcentage par la Fed lors de sa réunion des 9 et 10 décembre, un optimisme qui avait soutenu les marchés la semaine précédente. Cependant, le doute a refait surface, notamment en raison des incertitudes créées par la récente paralysie budgétaire ("shutdown") de 43 jours aux États-Unis, qui a retardé la publication de plusieurs indicateurs clés.
Certains craignent que la Fed ne prenne une décision sans disposer de toutes les données nécessaires.
Sur le plan des valeurs individuelles, certaines entreprises se sont démarquées.
FDJ United a chuté de 4,09 % après que JPMorgan a abaissé sa recommandation. À l'inverse, le titre AirFrance KLM a bondi de 8,34 % suite au relèvement de sa recommandation par la même banque. De son côté, Airbus a reculé de 2,30 % après l'annonce du rappel de 6 000 avions A320 pour un problème de logiciel.














