Conférence sur les retraites : le gouvernement lance les discussions face à la chaise vide de la CGT



Le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou, a officialisé la tenue de la première réunion de la conférence sur le travail et les retraites pour le mardi 4 novembre. Annoncée initialement par le Premier ministre Sébastien Lecornu, cette conférence s'ouvrira par une session consacrée à la présentation de l'initiative et à la définition du format et de la méthode de travail. Le lancement coïncide avec l'ouverture des débats sur le budget de la sécurité sociale (PLFSS) à l'Assemblée, où la question de la réforme des retraites sera un sujet central. Cependant, cette ouverture se fera sans la Confédération Générale du Travail (CGT). Sa secrétaire générale, Sophie Binet, a confirmé que le syndicat ne participerait pas à la réunion de lancement, invoquant un conflit d'agenda avec la tenue du comité confédéral national (CCN), le « parlement de la CGT ». Au-delà du calendrier, Sophie Binet a critiqué le manque de concertation en amont sur le contenu et les modalités de la conférence, estimant que le gouvernement aurait dû impliquer l'ensemble des organisations syndicales dans sa préparation. Sur le fond, la CGT exprime des réserves majeures.
Sophie Binet a prévenu que son syndicat refuserait de « tenir les chandelles » dans un débat qui se limiterait à un choix entre un système par points et un système par capitalisation. La CGT revendique plutôt un « cadre sérieux » pour discuter du financement du système par répartition et de l'abrogation de la récente réforme des retraites. La CGT sera la seule des cinq organisations syndicales représentatives à boycotter cette première réunion. La CFDT, par la voix de Marylise Léon, a confirmé sa présence. De même, la CFTC (représentée par Cyril Chabanier), Force Ouvrière (représentée par Patricia Drevon et Christian Grolier) et la CFE-CGC (représentée par Christelle Thieffinne et Maxime Legrand) ont toutes indiqué qu'elles participeraient à cette séance inaugurale.
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