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« Ce spectacle est devenu un étendard » : pourquoi il faut regarder la comédie musicale « La Haine » sur Canal +
La comédie musicale La Haine adapte le film culte de Mathieu Kassovitz pour la scène
Près de trente ans après sa sortie, le film culte de Mathieu Kassovitz, "La Haine", est adapté en une comédie musicale urbaine qui, tout en restant fidèle à l'œuvre originale, actualise son propos pour le public d'aujourd'hui.
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La comédie musicale "La Haine : jusqu’ici rien n’a changé", adaptation scénique du film emblématique de Mathieu Kassovitz sorti en 1995, connaît un vif succès. Après avoir franchi la barre des 100 représentations, le spectacle continue sa tournée, notamment à La Seine Musicale jusqu'au 4 janvier, avant des dates à Strasbourg et Amnéville.
Il est également diffusé sur Canal + le 17 décembre, permettant à un plus large public de découvrir cette production saluée pour sa puissance et sa mise en scène cinématographique.
Tout en reprenant la trame narrative du long-métrage, qui suit trois jeunes amis au lendemain d'une nuit d'émeutes dans la cité des Muguets, le spectacle ancre son récit dans le présent.
Des références contemporaines à des personnalités comme Jean-Luc Mélenchon et Jordan Bardella sont intégrées, soulignant le sous-titre de l'œuvre : en trente ans, les problématiques de violences policières et de tensions sociales demeurent tristement actuelles. Mathieu Kassovitz lui-même fait une apparition sur scène dans le rôle de l'homme-philosophe des toilettes.
Cependant, cette adaptation n'est pas une simple copie.
Des changements notables ont été apportés, dont le plus significatif est l'introduction d'un nouveau personnage féminin, Leila, la fiancée de Vinz, interprétée par Camilla Halima Filali.
Selon Mathieu Kassovitz, ce personnage a été créé pour "donner la parole aux femmes des quartiers" et refléter les évolutions sociétales.
L'issue du spectacle est également décrite comme plus optimiste que celle du film, mettant davantage l'accent sur l'amitié et l'amour.
La production, co-dirigée par Kassovitz et Serge Denoncourt, est techniquement impressionnante. La scénographie utilise des technologies de réalité virtuelle et des projections pour reconstituer l'univers de la cité. La direction musicale, assurée par Proof, rassemble 18 artistes de la culture hip-hop qui ont composé 12 titres originaux, mêlant rap et chorégraphies percutantes pour exprimer l'intériorité des personnages.
Avec 22 comédiens et danseurs sur scène, le spectacle offre une expérience immersive et puissante.
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Bouger à Bordeaux
Audiences TV : « Capitaine Marleau » survole la concurrence, Arte coiffe M 6
Elle est indéboulonnable. France 2 est arrivée hier soir très largement en tête des audiences grâce à un épisode inédit de « Capitaine Marleau », une de ses séries phares portée par Corinne Masiero. « L’amiral », avec comme invités Jacques Bonnaffé et Lorànt Deutsch, a été suivi par 4,34 millions de fidèles, soit 25,4 % de l’ensemble du public. Un score dans la lignée de celui du précédent volet inédit le 29 août dernier (4,19 millions, 27,2 % de PDA).Sur la deuxième marche, on trouve TF 1 qui a attiré 1,98 million de téléspectateurs (10,8 % de PDA et 15 % auprès des femmes responsables des achats) avec la suite de la saison 2 de « Will Trent », la fiction policière avec Ramen Rodriguez.Elle devance Arte qui se hisse en troisième position en nombre avec le film d’aventures « Arctic », réalisé par Joe Penna et incarné par Mads Mikkelsen vu par 1,28 million de téléspectateurs, soit 7,1 % du public âgé de 4 ans et plus.Avec le troisième opus du génial « King’s Man », porté par Ralph Fiennes et Gemma Arterton, M 6 prend la quatrième place. Le film a attiré 1,19 million de cinéphiles (8,3 % de part d’audience).Petit score pour France 3 qui proposait son numéro spécial « Cuisine ouverte » présenté par Mory Sacko avec notamment David Douillet : il a attiré seulement 704.000 gourmands, soit 4,2 % de PDA.Parmi les autres chaînes, TMC se distingue grâce à « Love Actuality », film de Noël culte avec Hugh Grant et Emma Thompson qui a réjouit 602 000 amateurs (4,4 % du public).
Le Parisien
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