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Jimmy Cliff : L'Adieu au Pionnier du Reggae et l'Héritage d'une Amitié Musicale

Le monde de la musique pleure la disparition de Jimmy Cliff, légende jamaïcaine qui a porté le reggae au-delà de ses frontières. Son décès, survenu le 24 novembre 2025, a suscité une vague d'hommages, notamment celui, très personnel, de son ami le chanteur français Bernard Lavilliers.
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L'icône du reggae Jimmy Cliff, de son vrai nom James Chambers, s'est éteinte le 24 novembre 2025 à Kingston, en Jamaïque, à l'âge de 81 ans.

Sa femme, Latifa Chambers, a annoncé sur Instagram que le décès était dû à une crise convulsive suivie d'une pneumonie.

L'artiste, qui laisse derrière lui ses trois enfants, est pleuré par ses fans du monde entier et par ses proches, dont le chanteur français Bernard Lavilliers qui s'est dit "choqué" par la perte de son ami.

Pionnier du genre, Jimmy Cliff a joué un rôle crucial dans la popularisation du reggae à l'échelle mondiale, et ce, avant même Bob Marley.

Son ascension internationale a été fulgurante grâce à son rôle principal dans le film culte « The Harder They Come » (1972) et sa bande originale, qui inclut des titres emblématiques comme « Many Rivers to Cross ».

Sa carrière prolifique, riche de plus de vingt albums, est jalonnée de succès variés, allant du reggae engagé à des tubes plus pop comme « Reggae Night » (1983), en collaboration avec Kool & the Gang, ou encore sa participation à la bande originale du « Roi Lion » avec « Hakuna Matata » (1994).

Son influence a été reconnue par de nombreuses récompenses, dont un Grammy Award et son intronisation au Rock and Roll Hall of Fame en 2010.

En France, la nouvelle de sa disparition a particulièrement ému Bernard Lavilliers, qui entretenait une amitié forte avec l'artiste jamaïcain.

Les deux hommes avaient enregistré en duo le célèbre titre « Melody Tempo Harmony » en 1994.

Dans une interview au Parisien, Lavilliers a partagé des souvenirs de leur collaboration et de leur complicité.

Il a notamment raconté avec tendresse avoir taquiné Cliff sur le côté « Club Med » de son tube « Reggae Night », ce à quoi ce dernier avait répondu avec franchise : « Il faut bien que je gagne ma vie !

».

Leur rencontre, initiée au début des années 1990, a débouché sur une « amitié à longue distance ».

Bien qu'ils n'aient plus enregistré ensemble, Jimmy Cliff souhaitait que Bernard Lavilliers lui écrive de nouvelles chansons, un projet que le temps n'a pas permis de concrétiser.

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