La situation à Gaza reste précaire sur fond de crise humanitaire et d'efforts diplomatiques au point mort

Alors que la famine à Gaza est officiellement terminée selon l'ONU, la situation humanitaire et politique demeure extrêmement fragile, marquée par une insécurité alimentaire persistante et des négociations pour la paix qui peinent à avancer.

Selon les Nations Unies, un cessez-le-feu et un meilleur accès humanitaire ont permis de mettre fin à la famine dans la bande de Gaza. Cependant, la situation reste critique, avec 1,6 million de Palestiniens toujours en situation de crise alimentaire.

Ces conclusions sont vivement contestées par Israël, qui accuse l'ONU d'ignorer l'ampleur de l'aide acheminée.

Sur le terrain, la population palestinienne affronte les rigueurs de l'hiver dans des conditions de vie décrites comme une situation de « ni guerre ni paix ». Sur le plan diplomatique, les efforts pour définir l'avenir de l'enclave palestinienne semblent au point mort. Des discussions tenues en Floride entre les États-Unis, l'Égypte, le Qatar et la Turquie n'ont abouti à aucune avancée significative sur l'application d'un plan de paix. Malgré ce manque de progrès, ces mêmes pays ont appelé à activer la seconde phase du plan, qui doit permettre la reconstruction du territoire.

De nouvelles consultations sont prévues dans les semaines à venir.

Une rencontre a également eu lieu entre le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi et des émissaires américains, dont Jared Kushner.

Parallèlement, la question de l'accès des médias à Gaza a fait l'objet d'une décision de la justice israélienne, saluée par la presse étrangère. La Cour suprême a fixé un ultimatum au 4 janvier, date limite à laquelle les autorités israéliennes devront présenter un plan pour permettre l'accès des journalistes à l'enclave.

Cette décision a été prise après que plusieurs prolongations ont été accordées aux autorités.