Jonathan Cohen et Magalie Lépine-Blondeau sont les vedettes de la comédie romantique fantastique L'âme idéale

Dans le film « L'âme idéale », Jonathan Cohen délaisse son registre comique habituel pour une romance fantastique et touchante aux côtés de Magalie Lépine-Blondeau, explorant l'amour par-delà la mort.

Le film « L'âme idéale », premier long-métrage de la réalisatrice Alice Vial, est une comédie romantique teintée de fantastique sortie en salles ce mercredi 17 décembre.

Le film met en scène Elsa, interprétée par l'actrice québécoise Magalie Lépine-Blondeau, et Oscar, joué par Jonathan Cohen.

Elsa est une cancérologue ou infirmière en soins palliatifs qui possède un don particulier : elle peut voir les morts et les aide à passer de « l'autre côté ».

Cette capacité l'a cependant conduite à renoncer à l'amour.

Sa vie bascule lorsqu'elle rencontre Oscar, un DJ amateur, avec qui elle passe la nuit. Alors qu'elle pense entamer une nouvelle relation, elle découvre qu'il est en réalité mort dans un accident et qu'il l'ignore.

La critique salue unanimement l'alchimie et la dynamique du duo d'acteurs, qualifié de « percutant » et qui « fait merveille ». Jonathan Cohen est particulièrement remarqué pour sa performance dans un registre plus sobre et sensible, s'éloignant de ses rôles comiques extravagants comme dans « La flamme » ou « Le flambeau ». Il incarne un personnage touchant et romantique, une facette déjà entrevue dans des films précédents comme « Énorme » ou « Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan ».

Face à lui, Magalie Lépine-Blondeau livre une performance appréciée en héroïne charismatique, drôle et sensible, dont la quête personnelle est au cœur du récit.

Bien que comparé à des classiques comme « Ghost » ou « Le sixième sens », le film d'Alice Vial est reconnu pour sa modernité et sa capacité à traiter les thèmes du deuil et de la mort avec légèreté et sincérité, sans jamais tomber dans le pathos. Le long-métrage oscille habilement entre humour et émotion.

Cependant, plusieurs critiques soulignent des faiblesses au niveau du scénario, jugé parfois trop lisse, manquant de densité, d'envergure et de rythme.

Malgré ces réserves, « L'âme idéale » est considéré comme une histoire d'amour singulière et touchante, portée par ses deux interprètes principaux.