Mémoires d'exil : l'ex-roi Juan Carlos règle ses comptes avec le passé



Dans son autobiographie « Réconciliation », à paraître en novembre en France, l'ancien roi d'Espagne Juan Carlos Ier, âgé de 87 ans et exilé à Abou Dhabi depuis 2020 suite à des scandales financiers, livre sa version de l'histoire.
Il y aborde ses presque quarante années de règne, son rôle dans la transition post-franquiste, mais aussi ce qu'il nomme ses « faiblesses » et ses « erreurs ».
L'un des passages les plus attendus concerne sa relation avec la princesse Diana, avec qui la rumeur lui a longtemps prêté une liaison.
Juan Carlos met fin aux spéculations en décrivant une femme « froide, taciturne, distante, sauf en présence des paparazzi ».
Cette description dément toute idylle lors des séjours estivaux de la famille royale britannique à Majorque à la fin des années 1980.
Selon le biographe de la princesse, Andrew Morton, Diana trouvait pour sa part le monarque « très libidineux » et « un peu trop attentif », tout en confirmant qu'il ne s'était jamais rien passé entre eux.
L'ouvrage est également l'occasion pour l'ex-souverain de revenir sur ses relations familiales complexes, notamment sa « mésentente personnelle » avec sa belle-fille, la reine Letizia.
Il admet que l'arrivée de l'ancienne journaliste au sein de la famille n'a « pas aidé la cohésion ».
Selon des experts royaux cités, Juan Carlos n'a jamais caché son hostilité envers Letizia en raison de ses origines modestes et de son divorce, allant jusqu'à l'humilier publiquement et à tenter d'empêcher son union avec Felipe.
Dans ses mémoires, il semble vouloir apaiser les tensions, évoquant des « maladresses » et l'influence d'un « entourage malveillant ».
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