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Procès Lafarge : la multinationale face à la justice pour financement du terrorisme en Syrie

Le cimentier français Lafarge et plusieurs de ses anciens dirigeants comparaissent à Paris pour avoir financé des groupes terroristes en Syrie afin de maintenir leurs activités. Ce procès historique met en lumière les dérives de la cupidité d'entreprise face à des organisations djihadistes.
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Le procès du groupe Lafarge s'ouvre à Paris le mardi 4 novembre. Le cimentier, aujourd'hui propriété d'un groupe suisse, est accusé d'avoir sciemment financé plusieurs groupes djihadistes en Syrie, dont l'État Islamique (Daesh) et le Front Al-Nosra, entre 2012 et 2014.

L'objectif de ces versements était de permettre à son usine de ciment de poursuivre ses activités dans le pays alors en pleine guerre. Selon la justice, l'entreprise aurait versé plus de 3 millions d'euros à ces organisations terroristes. Sur le banc des prévenus, aux côtés de la personne morale de l'entreprise, se trouvent plusieurs anciens hauts responsables, y compris l'ancien PDG, Bruno Lafont.

Ils sont jugés pour financement du terrorisme et non-respect des sanctions internationales.

Les dirigeants encourent des peines pouvant aller jusqu'à 10 ans de prison et 225 000 euros d'amende.

Cette affaire, qualifiée de procès de la "cupidité d'entreprise", a déjà eu des répercussions judiciaires à l'étranger, puisque Lafarge a plaidé coupable pour des faits similaires aux États-Unis. Le dossier a également fait l'objet d'un livre, "L'Affaire Lafarge en Syrie", écrit par Philippe Hardouin, l'ancien directeur de la communication du groupe, qui a été invité sur BFM Business pour éclairer les zones d'ombre de ce dossier complexe.

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