Le pari Milei : un bilan économique plébiscité par les urnes en Argentine



Le président argentin Javier Milei et son alliance libertarienne La Libertad Avanza ont remporté un succès politique majeur lors des élections législatives de mi-mandat du 26 octobre 2025.
Cette victoire, qui a déjoué les pronostics de nombreux observateurs, renforce considérablement sa position au Congrès, même si elle ne lui confère pas de majorité absolue. Elle devrait néanmoins lui permettre de surmonter les blocages de l'opposition péroniste et d'accélérer son programme de réformes.
À son arrivée au pouvoir en décembre 2023, Javier Milei a hérité d'une situation économique critique laissée par le gouvernement socialiste précédent : l'inflation annuelle atteignait 211 %, la dette publique s'élevait à 155 % du PIB et le peso était en chute libre.
Deux ans plus tard, son bilan économique présente des améliorations significatives.
L'inflation sur 12 mois a été ramenée à 31,8 % en septembre 2025, la dette publique est descendue à 76 % du PIB en juin 2025, et le pays a renoué avec une croissance record en 2025 (6,3 % au second trimestre). Le déficit budgétaire s'est transformé en excédent, la balance commerciale est positive et le taux de pauvreté a reculé à 31,6 % au premier semestre 2025, après avoir connu un pic.
Cependant, ce bilan reste contrasté.
Les réformes d'austérité, incluant des coupes dans les dépenses publiques, ont eu un coût social, provoquant un mécontentement important.
Le pouvoir d'achat des salariés du secteur public a chuté de 15 %, le chômage a connu une hausse début 2024 et le peso a continué de se dévaluer. Le PIB par habitant a également baissé en 2024, bien qu'une inversion de tendance soit espérée pour 2025. Fort de ce succès électoral, Javier Milei cherche désormais à former une coalition élargie, notamment avec le centre-droit, pour garantir une majorité stable et faire passer des réformes d'envergure.
Le principal défi du président argentin sera de transformer son capital politique en une gouvernance efficace, tout en apaisant les fractures sociales d'un pays qui, selon les électeurs, a validé la logique de ses réformes douloureuses mais nécessaires.
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