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Stupéfiants en France : La domination du cannabis face à la montée en puissance de la cocaïne et de l'ecstasy

Un rapport du service statistique du ministère de l'Intérieur révèle une augmentation des interpellations pour usage et trafic de stupéfiants en France depuis 2016, soulignant la prédominance du cannabis malgré une forte croissance des trafics de cocaïne et d'ecstasy.
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Selon une étude du service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) publiée le 3 décembre, le nombre de personnes mises en cause pour des infractions liées aux stupéfiants est en hausse constante entre 2016 et 2024. Pour l'année 2024, 52 300 personnes ont été interpellées pour trafic et 290 400 pour usage de drogues.

Le cannabis reste de loin la drogue la plus répandue sur le territoire.

En 2024, il est impliqué dans 78 % des cas de trafic et 92 % des cas d'usage, principalement sous forme de résine.

Cependant, le rapport note des évolutions très contrastées selon les substances.

Les trafics de cocaïne et d'ecstasy connaissent une croissance beaucoup plus forte que ceux de cannabis ou d'héroïne. De même, le nombre de personnes mises en cause pour usage de cannabis, de cocaïne et d'ecstasy-MDMA, substances éligibles à une amende forfaitaire délictuelle, augmente fortement, tandis que celui pour l'usage d'héroïne enregistre une baisse.

Les profils des personnes interpellées varient considérablement selon le produit.

Pour le trafic de cannabis, l'âge médian est de 21 ans, et plus des trois quarts des mis en cause ont moins de 30 ans, dont 22 % de mineurs. Les étrangers, représentant 8 % de la population française, constituent 22 % des mis en cause pour trafic et 12 % pour usage. Leur implication est particulièrement marquée pour le crack, où ils représentent près de la moitié des personnes interpellées pour trafic et usage. La part des femmes, bien que minoritaire, est deux fois plus élevée dans le trafic et l'usage de kétamine ou d'amphétamines que dans celui du cannabis. La répartition géographique des trafics et de la consommation est également distincte. Le cannabis est surtout présent en Île-de-France et dans les Bouches-du-Rhône. L'héroïne concerne davantage le nord et l'est de la France. Paris se distingue par la consommation de drogues de synthèse et de crack, tandis que le trafic de cocaïne est particulièrement localisé en Guyane, en Martinique, sur le littoral méditerranéen et dans l'agglomération parisienne.

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