Revirement diplomatique : l'ONU lève les sanctions contre le dirigeant syrien avant une visite clé aux États-Unis



Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté ce jeudi la levée des sanctions contre le président syrien par intérim, connu sous les noms d'Ahmad al-Chareh et Ahmed al-Charaa. Cette décision représente une étape significative dans la redéfinition des relations de la communauté internationale avec le nouveau pouvoir en place à Damas.
La résolution, préparée par les États-Unis, a été adoptée par 14 voix pour et une seule abstention.
Elle salue explicitement les engagements des nouvelles autorités syriennes à « lutter contre le terrorisme, y compris les combattants terroristes étrangers ». Les articles décrivent le dirigeant syrien comme le « président de transition » et également comme un « ancien djihadiste ».
Ce geste diplomatique intervient dans un calendrier particulièrement notable.
En effet, la levée des sanctions précède de quelques jours une visite qualifiée d'« historique » du président syrien par intérim à la Maison Blanche.
Cette future rencontre au plus haut niveau de l'État américain semble avoir joué un rôle déterminant dans l'accélération de ce processus au sein des Nations Unies.
Les articles ne précisent pas quel pays s'est abstenu lors du vote ni la nature spécifique des sanctions qui ont été annulées.
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