Avoirs russes gelés : La Belgique pose ses conditions à l'Europe pour le financement de l'aide à l'Ukraine



Lors d'un sommet à Bruxelles les 23 et 24 octobre 2025, les dirigeants de l'Union européenne ont ouvert la voie à l'exploration de l'utilisation des avoirs russes gelés pour financer l'aide à l'Ukraine. La proposition au cœur des discussions est un prêt de 140 milliards d'euros destiné à Kiev, qui serait garanti par les revenus générés par ces actifs immobilisés, dont la majorité se trouve en Belgique.
Cependant, ce projet rencontre une forte résistance de la part du gouvernement belge, considéré comme le principal obstacle à un accord. Le Premier ministre, Bart De Wever, a déclaré publiquement que la Belgique ne prendrait pas seule le risque financier et juridique lié à cette opération. Il a menacé de bloquer la proposition de la Commission européenne si trois conditions, non détaillées dans les articles, n'étaient pas remplies et si des garanties n'étaient pas apportées par les autres partenaires européens. Face à cette situation, les 27 dirigeants européens ont adopté une approche prudente, demandant à la Commission d'étudier les différentes manières de financer l'Ukraine pour les deux années à venir, sans s'engager fermement sur le mécanisme du prêt.
Malgré le blocage actuel imposé par Bruxelles, la commissaire européenne Hadja Lahbib a exprimé son optimisme, affirmant que le déblocage de ces fonds n'était qu'une "question de temps".
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