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Guerre des mots sur les découverts bancaires : le gouvernement dénonce une "fake news" de LFI

Le gouvernement français, par la voix de sa porte-parole Maud Bregeon, a fermement démenti toute interdiction des découverts bancaires, accusant La France Insoumise de propager de fausses informations à ce sujet.
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La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a accusé La France Insoumise (LFI) de diffuser des "fake news" en affirmant que les découverts bancaires allaient être interdits en France.

Intervenant sur CNEWS/Europe 1, elle a martelé qu'il ne s'agissait pas d'une interdiction, mais d'un durcissement des règles d'attribution en application d'une directive européenne.

Cette controverse fait suite au lancement par LFI, fin octobre, d'une pétition contre ce que le parti qualifie d'"interdiction" des découverts bancaires, laquelle a recueilli plus de 54 000 signatures. Maud Bregeon a qualifié la démarche de LFI d'"extrême gravité", accusant le parti d'instrumentaliser le sujet à des fins politiques et de "mentir aux Français" sur une question qui concerne environ 45% de la population. Elle a appelé à ne pas relayer les "fake news" de figures de LFI comme Manuel Bompard, Mathilde Panot ou Jean-Luc Mélenchon.

La mesure au cœur du débat est une directive européenne, adoptée par le Parlement européen et ratifiée en France par une ordonnance signée par Emmanuel Macron en septembre.

Elle entrera en vigueur le 20 novembre 2026.

Jusqu'à présent, chaque banque définissait ses propres conditions (montant, durée, taux) pour autoriser un client à avoir un solde débiteur.

À partir de cette date, les banques auront de nouvelles obligations.

Elles devront systématiquement réaliser une analyse de la solvabilité du client, c'est-à-dire sa capacité à rembourser en examinant ses revenus et ses charges.

Cette vérification sera obligatoire même pour les découverts de moins de 200 euros et d'une durée inférieure à un mois. En conséquence, un client jugé surendetté ou disposant de revenus que la banque estime trop faibles pourrait se voir refuser un découvert, même pour un montant très limité, ce qui pourrait entraîner des difficultés de liquidités pour certains.

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