Renaissance d'une Icône : Le Palace, Temple des Nuits Parisiennes, Annonce son Grand Retour pour 2026

Le Palace, lieu mythique des nuits parisiennes et temple de la fête des années 80, s'apprête à renaître après deux ans de fermeture. Son nouveau propriétaire a annoncé sa réouverture pour fin 2026, avec l'ambition de restaurer son âme de salle de concert légendaire.

La célèbre salle de spectacles Le Palace, à l'abandon depuis 2023, rouvrira ses portes fin 2026, potentiellement en octobre, après une année de rénovations.

L'annonce a été faite par son nouveau propriétaire, Mickael Chetrit, un entrepreneur et producteur de 42 ans qui possède déjà d'autres salles parisiennes, dont le Palais des Glaces. Son objectif est de « recréer l'ADN du Palace à l'époque où il accueillait des concerts », redonnant ainsi son éclat à ce lieu centenaire connu dans le monde entier. Au tournant des années 80, Le Palace était le night-club le plus en vue d'Europe, attirant une clientèle de stars, d'artistes et de créateurs tels que Mick Jagger, Andy Warhol et Karl Lagerfeld.

C'était également une scène musicale incontournable où se sont produits des artistes comme Prince, Serge Gainsbourg ou Grace Jones.

Cependant, à partir du milieu des années 80, le lieu a connu plusieurs périodes de déclin et de fermetures, notamment une longue période d'abandon entre 1996 et 2008, avant de fermer à nouveau en 2023.

Inoccupés depuis, la salle et son sous-sol ont souffert du manque d'entretien.

Pour redonner vie à ce lieu historique, les nouveaux propriétaires ont fait appel au célèbre décorateur Jacques Garcia, qui fut lui-même un habitué des folles années du club.

Promettant de « l'exubérance » pour la rénovation, il se souvient d'une époque « sans limite mais avec une forme d'élégance ». Le projet vise à faire du Palace une salle de concert prisée, avec une jauge pouvant atteindre 1 400 spectateurs. Mickael Chetrit aspire à insuffler un peu de l'âme de l'époque, en recréant une atmosphère de fête où les genres se mélangeaient. Il évoque un temps révolu où « Yves Saint Laurent pouvait danser à côté du mec qui débarrassait les poubelles », exprimant son désir de continuer à favoriser cette mixité, même si le contexte a changé.