Procès Lafarge : un faux départ judiciaire pour des accusations de terrorisme en Syrie



Le procès du groupe cimentier français Lafarge et de huit de ses anciens responsables s'est ouvert le mardi 4 novembre 2025 devant le tribunal correctionnel de Paris. La multinationale est soupçonnée d'avoir versé plusieurs millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'organisation État islamique, afin de maintenir l'activité de sa cimenterie en Syrie en pleine guerre civile.
Les paiements auraient eu lieu entre 2012 et 2014. Parmi les prévenus figurent l'ex-PDG du groupe et d'autres anciens cadres.
Cependant, après seulement deux jours de débats consacrés à des questions de procédure, le procès a été renvoyé.
La nouvelle audience a été fixée au 18 novembre 2025, bien qu'une source mentionne le 18 décembre.
Ce report met en lumière la complexité juridique de cette affaire qualifiée d'historique. La raison de cet ajournement est une erreur de procédure identifiée par le tribunal. Celui-ci a constaté une "irrégularité de l'ordonnance de renvoi" concernant l'un des prévenus, Bruno Pescheux.
En conséquence, cette ordonnance a été retournée au parquet national antiterroriste pour être corrigée.
D'autres anciens dirigeants, comme l'ancien directeur général délégué Christian Herrault, sont également jugés dans ce dossier.
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