Virage radical de la politique d'asile américaine : Trump favorise les Sud-Africains blancs au détriment des quotas globaux



L'administration du président Donald Trump a annoncé une réduction spectaculaire du nombre de réfugiés que les États-Unis sont prêts à accueillir, fixant le nouveau plafond à 7 500 personnes par an.
Ce chiffre représente une baisse considérable par rapport aux quelque 100 000 réfugiés accueillis annuellement sous la présidence de Joe Biden et marque un revirement majeur dans la tradition d'accueil américaine. Selon un document de la Maison Blanche, la grande majorité de ces places sera désormais réservée aux Afrikaners, les descendants blancs des premiers colons européens en Afrique du Sud. Cette décision s'inscrit dans un raidissement général de la politique d'immigration américaine depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier. Le président républicain justifie cette priorité en affirmant que les agriculteurs blancs sud-africains sont victimes de discrimination, de spoliation de leurs terres, de violence et même d'un "génocide". Un décret avait déjà été pris en ce sens le 7 février, accordant le statut de réfugié aux Afrikaners, et une cinquantaine d'entre eux ont été accueillis en mai, une initiative contestée par le gouvernement sud-africain.
Cette nouvelle politique a suscité un tollé parmi les organisations non gouvernementales et les associations de défense des immigrés. Des critiques comme Aaron Reichlin-Melnick de l'American Immigration Council dénoncent le fait qu'un programme ayant accueilli plus de deux millions de personnes fuyant la persécution depuis 1980 servira désormais de "voie d'immigration pour les Blancs". Krish O'Mara Vignarajah, de l'association Global Refuge, a souligné que cette concentration sur un seul groupe sapait la crédibilité et l'objectif du programme, qui a longtemps servi de "bouée de sauvetage" pour les familles fuyant la guerre et la répression dans des pays en crise comme l'Afghanistan, le Venezuela ou le Soudan. Cette mesure s'ajoute à la suppression par l'administration Trump d'un statut spécial d'accueil temporaire qui protégeait les ressortissants de ces mêmes pays ainsi que d'Haïti.
Articles
19Monde
Voir plus
Emmanuel Macron a rencontré le président syrien Ahmed al-Chareh, qu’il a appelé à rejoindre la coalition internationale contre l’État Islamique. À quelques jours des commémorations du 13-Novembre, le chef de l’État a souligné que cette coopération serait « aussi une question de sécurité pour les Français », saluant la levée des sanctions de l’Onu contre le dirigeant syrien.

Cet outil, baptisé TFFF, doit permettre de rémunérer les pays qui réalisent des efforts de conservation, grâce aux bénéfices obtenus par des investissements publics et privés dans la transition écologique. Le président brésilien a annoncé sa création jeudi, à l'ouverture du sommet des dirigeants en Amazonie.

Au Brésil, Macron a appelé à l’unité mondiale face à l’urgence climatique. En ouverture du sommet préparatoire à la COP30, il a dénoncé les « prophètes de désordre » et appelé à défendre la science

Selon la motion présentée par des partis de droite jeudi, la dirigeante mexicaine a adopté une attitude hostile envers le Pérou depuis son arrivée au pouvoir.




