Le président brésilien Lula met en garde contre une intervention armée américaine au Venezuela lors du sommet du Mercosur



Lors du sommet du Mercosur qui s'est tenu ce week-end dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu, le président brésilien Lula a fermement mis en garde contre les conséquences d'une éventuelle intervention armée des États-Unis au Venezuela. Dès l'ouverture de la réunion, samedi 20 décembre, il a qualifié une telle action de potentielle « catastrophe humanitaire », soulignant que le continent sud-américain est désormais « hanté par la présence militaire d'une puissance » étrangère. Cette prise de position fait suite aux déclarations du président américain Donald Trump, qui n'a pas écarté la possibilité d'une guerre contre le Venezuela. La position de Lula a révélé une fracture au sein du bloc sud-américain.
En effet, son homologue argentin, Javier Milei, a adopté une posture diamétralement opposée.
Ce dernier a salué « la pression » exercée par les États-Unis sur le gouvernement de Caracas. Ces déclarations divergentes illustrent les tensions croissantes dans la région et la division du Mercosur face à la manière de gérer la situation vénézuélienne. Tandis que le Brésil prône la prudence et met en avant les risques humains d'un conflit, l'Argentine semble s'aligner sur une approche plus confrontante, soutenue par Washington.












