Gaza sous le regard international : La CIJ dénonce une catastrophe humanitaire sur fond de trêve incertaine



Dans un avis consultatif rendu le 22 octobre 2025, la Cour internationale de Justice (CIJ) a accusé Israël d'« utiliser la famine comme arme de guerre » à Gaza, qualifiant son comportement de celui d'un État voyou. Se basant sur des rapports du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), la Cour pointe une « stratégie délibérée d'asphyxie » du peuple palestinien, avec plus de 68 000 morts et 170 000 blessés depuis octobre 2023. Le rapport de l'OCHA fait état de destructions massives : 80 % de l'habitat, 90 % des terres agricoles, ainsi que la majorité des hôpitaux, écoles et infrastructures d'eau. La CIJ condamne également le blocage de l'aide humanitaire et les assassinats de personnel médical, humanitaire et de journalistes. La Cour a jugé sans fondement les allégations d'Israël contre l'UNRWA, l'office de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, dont Israël a interdit les activités. Bien que non contraignant, l'avis de la CIJ ordonne à Israël de cesser ses violations du droit international, notamment en assurant l'approvisionnement en produits essentiels, en facilitant les actions de secours, en protégeant le personnel humanitaire et en respectant les droits des détenus palestiniens. Des appels sont lancés pour que les gouvernements occidentaux cessent leurs livraisons d'armes à Israël et suspendent l'accord commercial entre l'Europe et Israël.
Sur le terrain, une trêve fragile est en vigueur depuis le 10 octobre, marquée par un accord d'échange de dépouilles. Le Hamas a restitué les corps de 20 otages sur les 28 prévus, dont trois soldats récemment identifiés. En contrepartie, Israël a rendu les corps de 270 Palestiniens, selon un ratio de quinze pour un. Cependant, le cessez-le-feu est précaire, le bureau des médias de Gaza accusant Israël de plus de 194 violations ayant causé 250 morts, tandis qu'Israël justifie ses actions par la présence de menaces armées.
Le contexte politique et diplomatique reste tendu. La Turquie a organisé une réunion à Istanbul avec plusieurs pays musulmans pour discuter de l'avenir de Gaza, et le président Erdogan a affirmé que le Hamas semblait « déterminé » à respecter la trêve. En Israël, le débat est vif autour d'une proposition de loi, soutenue par le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, visant à instaurer la peine de mort pour les « terroristes », une mesure dénoncée par le Hamas.
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