Le coût humain de l'inaction climatique : le rapport accablant du Lancet



La prestigieuse revue médicale britannique The Lancet a publié son neuvième rapport annuel, le « Lancet Countdown on Health and Climate Change », aux alentours du 29 octobre 2025.
Pour la première fois, cette étude chiffre de manière précise le nombre de morts directement imputables au dérèglement climatique. Le constat est sans appel : l'inaction des États face à cette crise cause des « millions de morts » à travers le monde et les effets sur la santé humaine ne cessent de s'aggraver. Le rapport détaille plusieurs causes de cette mortalité.
Les fortes chaleurs sont responsables de plus de 500 000 décès par an en moyenne, un chiffre précisé à 546 000 dans l'une des analyses. À cela s'ajoutent près de 2,5 millions de décès annuels liés à la pollution de l'air, également exacerbée par le réchauffement climatique.
D'autres phénomènes comme les sécheresses, les catastrophes naturelles et les cyclones tropicaux contribuent à ce lourd bilan humain.
Le rapport souligne que le monde fait face à un « retour en arrière » général en matière de progrès sanitaire à cause de ces impacts. Les auteurs du rapport mettent explicitement en cause l'inaction des gouvernements.
En ne prenant pas les mesures nécessaires pour limiter le réchauffement de la planète, les États portent une responsabilité directe dans cette crise sanitaire. Le message principal de la publication est une alerte sévère : le réchauffement climatique ne met pas en danger la planète elle-même, mais bien les populations qui y vivent.
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