« L'Inconnu de la Grande Arche » : Le rêve brisé d'un architecte face au pouvoir



Adapté du roman de Laurence Cossé, le film « L'Inconnu de la Grande Arche », réalisé par Stéphane Demoustier et présenté dans la sélection « Un Certain Regard » à Cannes, raconte l'histoire de la construction de la Grande Arche de la Défense. L'intrigue débute en 1983, lorsque le président François Mitterrand (interprété par Michel Fau) lance un concours international pour ériger un édifice prolongeant l'axe historique de Paris.
Contre toute attente, le projet retenu est celui d'un architecte danois totalement inconnu, Johan Otto von Spreckelsen (Claes Bang), qui n'a alors construit que sa propre maison et quatre églises.
Le film, qualifié de fresque politico-historique et de tragicomédie, dépeint le choc entre l'architecte idéaliste et les contingences du pouvoir français.
Von Spreckelsen, avec sa vision d'un cube évidé symbolisant une ouverture spirituelle, se heurte rapidement à de multiples obstacles : des délais très courts imposés par l'Élysée pour une livraison au bicentenaire de la Révolution, des contraintes budgétaires et administratives, ainsi qu'une mentalité française qu'il juge frileuse.
Pour l'assister, on lui adjoint Paul Andreu (Swann Arlaud), un architecte français expérimenté et pragmatique, chargé de transformer le rêve en réalité. Cette collaboration forcée, supervisée par le haut fonctionnaire Jean-Louis Subilon (Xavier Dolan), devient le cœur d'un conflit entre l'artiste intransigeant, le diplomate rationnel et le gestionnaire technocrate.
Ce projet colossal, qui devait être l'œuvre de sa vie, mine progressivement von Spreckelsen, affectant sa santé mentale et son couple. Acculé et soupçonnant Andreu de vouloir dénaturer son œuvre, il finit par abandonner le chantier. Il décèdera avant l'achèvement du monument, qui sera finalisé par Paul Andreu et renommé « Arche ».
Le nom de son concepteur originel tombera largement dans l'oubli.
Le film explore ainsi les thèmes universels du rapport entre l'architecture et le pouvoir, et de l'éternel conflit entre l'utopie créatrice et la réalité pragmatique.
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