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Prix littéraires 2025 : Deux fresques familiales au cœur des récompenses majeures

Laurent Mauvignier a remporté le prestigieux Prix Goncourt 2025 pour son roman « La maison vide », tandis qu'Emmanuel Carrère, finaliste malheureux, a été récompensé par le Prix Médicis pour sa propre saga familiale, « Kolkhoze ».
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Laurent Mauvignier, âgé de 58 ans, a reçu le Prix Goncourt 2025 pour son roman « La maison vide ». L'œuvre est décrite comme un roman-fleuve et une vaste fresque familiale qui réinvente l'histoire de sa famille sur quatre générations, dans le cadre d'une maison de la campagne française. L'auteur a exprimé son espoir de toucher à « une littérature exigeante mais ouverte ».

Peu de temps après sa déception au Goncourt, où il n'a obtenu aucune voix, Emmanuel Carrère, 67 ans, s'est vu décerner le Prix Médicis pour son roman « Kolkhoze ». L'écrivain s'est réjoui de cette récompense, la qualifiant de prix qui lui est « donné par [ses] pairs ».

Il a affirmé ne ressentir aucune injustice concernant le Goncourt, saluant la qualité des livres de Laurent Mauvignier. Ce n'est pas la première distinction majeure pour Carrère, qui a déjà remporté le prix Femina en 1995 pour « La Classe de neige » et le Renaudot en 2011 pour « Limonov ». « Kolkhoze », publié aux éditions P.O.L, est également une fresque familiale de 560 pages, applaudie par la critique et les lecteurs. Le livre retrace l'histoire de la famille de sa mère, Hélène Carrère d'Encausse, sur quatre générations, depuis leur exil de Géorgie et de Russie après la révolution de 1917.

Le récit aborde également la guerre en Ukraine.

Selon son éditeur, le roman connaît un grand succès commercial, avec des droits de traduction déjà vendus dans une trentaine de pays.

Le jury du Médicis a également primé d'autres auteurs. Le prix du roman étranger a été attribué à la Britannique Nina Allan pour « Les Bons Voisins ». Dans la catégorie essais, Fabrice Gabriel a été récompensé pour « Au cinéma Central », et un prix spécial a été exceptionnellement décerné à l'écrivain hongrois Péter Nádas pour « Ce qui luit dans les ténèbres ».

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