menulogo
Actualités 24
light modedark mode
notifications
Notifications
notifications
Aucune notification non lue.
user
Close

Marseille 2026 : La bataille pour la mairie est lancée sur fond de sécurité et de divisions politiques

À l'approche des élections municipales de 2026, la tension monte à Marseille où le paysage politique est plus incertain que jamais. La campagne est déjà lancée, notamment à travers un débat sur les thèmes du narcotrafic et de la sécurité entre les candidats de La France Insoumise et du Rassemblement national.
left
right
News ImageNews ImageNews Image

Le contexte politique marseillais est en pleine effervescence, comme en témoigne la récente visite d'Emmanuel Macron pour un point d'étape sur le plan « Marseille en grand ». L'élection de 2026 s'annonce particulièrement ouverte en raison d'un paysage politique fragmenté et d'une réforme du scrutin votée en 2025, qui instaure désormais l'élection directe du maire.

L'alliance de gauche au pouvoir, le « Printemps marseillais », est fragilisée par la possibilité d'une candidature indépendante de La France Insoumise. La droite et le centre, unis, espèrent prendre leur revanche après leur défaite de 2020, mais doivent désormais compter avec le Rassemblement national, devenu un acteur central qui aspire à la victoire. Signe que la campagne a déjà débuté, un débat a opposé le 15 décembre Sébastien Delogu, candidat pour La France Insoumise (LFI), et Franck Allisio, candidat pour le Rassemblement national (RN).

Les échanges se sont principalement concentrés sur les problématiques du narcotrafic, de la sécurité et des services publics, des sujets au cœur des préoccupations des Marseillais.

Lors de ce débat, Franck Allisio a dévoilé plusieurs axes de son programme. Il a notamment prôné l'instauration d'un « état d'urgence » pour la ville et a proposé un investissement de 70 millions d'euros pour tripler les effectifs de la police municipale. Sur le plan du logement et de la fiscalité, le candidat du RN s'est engagé à ne plus augmenter la taxe foncière et à créer des brigades spécialisées « anti-tags et anti-squatteurs ». De son côté, Sébastien Delogu a mis l'accent sur le sentiment d'abandon ressenti dans de nombreux quartiers face au trafic de drogue.

Concernant la sécurité, le candidat LFI a tenu à préciser sa position en affirmant qu'il ne souhaitait pas « désarmer la police ».

Articles

9
Explorer À suivre Synthèses Sources