Tensions à la Philharmonie : un concert israélien perturbé par des fumigènes et des affrontements



Jeudi 6 novembre 2025, le concert de l'Orchestre philharmonique d'Israël, dirigé par Lahav Shani avec le pianiste Sir András Schiff, a été interrompu à trois reprises dans la Grande salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris. Des spectateurs, décrits comme des militants pro-palestiniens et munis de billets, ont tenté de perturber la représentation, notamment en utilisant des fumigènes à deux reprises. Ces actions ont provoqué des affrontements avec d'autres membres du public.
Les fauteurs de troubles ont finalement été évacués par la sécurité, permettant au concert de reprendre et de se conclure dans le calme. En réponse à ces événements, la Cité de la musique – Philharmonie de Paris a « fermement » condamné ces « graves incidents » dans un communiqué publié le lendemain, vendredi 7 novembre. L'établissement a annoncé avoir porté plainte, estimant que « la violence n'est pas un débat » et qu'il est « très grave » de la faire entrer dans une salle de concert.
Sur le plan judiciaire, le parquet de Paris a confirmé que quatre personnes avaient été placées en garde à vue à la suite des faits.
Ces incidents s'inscrivent dans un contexte de polémique qui précédait le concert.
Des militants pro-palestiniens avaient demandé son annulation, tandis que la CGT-Spectacle avait réclamé que la Philharmonie « rappelle à son public les accusations gravissimes qui pèsent contre les dirigeants » d'Israël, en lien avec la guerre à Gaza.
En conséquence, le dispositif de sécurité avait été renforcé.
Les réactions politiques et communautaires ont été nombreuses.
La ministre de la Culture, Rachida Dati, a défendu « la liberté de création et de programmation », ajoutant qu'il n'y avait « aucun prétexte à l'antisémitisme ». De son côté, Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a qualifié les perturbateurs d'« agitateurs haineux » et a réclamé des « sanctions exemplaires ».
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